Plusieurs études falsifiées depuis l’épopée des Thomas Madiou et du 19ième siècle nous disent que la présence des populations noires africaines sur l’île de Saint-Domingue remonte à l’an 1503. Or, plusieurs travaux scientifiques et anthropologiques nous confirment qu’il y avait une présence d’une population noire africaine composée d’explorateurs et de professionnels à travers l’Amérique Centrale entre l’an 1200 et l’an 1492.  À travers ces carnets de voyage, Colomb confirma souvent que les populations indiennes des  Caraïbes et de l’Amérique centrale lui dirent que des explorateurs noirs à des fins partenariales, commerciales et amicales furent présentes en Amérique avant sa venue. Ce qui fut le cas pour les populations noires Almamys qui étaient nombreuses en Amérique centrale, au cours de l’an 1300. Plusieurs informations sur la présence noire africaines en Amérique avant 1492 sont décrites en vastitude et de manière explicative dans les travaux des chercheurs Léo Wiener, Paul Alfred Barton, Ivan Van Sertima et Von Wutenau.

Cependant, certaines découvertes dans le domaine métallurgique et archéologique viennent confirmées formellement la présence de populations noires africaines en Amérique, entre le 13ième siècle et 15ième siècle. Selon, le Dr. Ivan Van Sertima la découverte d’un métal africain, Gua- Nin  trouvé à St-Domingue en est une des preuves. Ce métal serait originaire du  Ghana. Christophe Colomb amena plusieurs morceaux du Gua-Nin à la reine Isabelle d’Espagne et lui expliqua qu’effectivement ce métal fut originaire de l’Afrique de l’Ouest, confirmant ainsi la présence d’explorateurs  africains à St-Domingue, avant sa venue  en 1492.

Early America Revisited
Spécifiquement, le Gua-Nin un métal originaire d’Afrique de l’Ouest était divisé en 32 parties, dont 18 d’entre elles étaient composées d’Or et 8 autres étaient faites de cuivre. D’après les analyses de Sertima, le mot Gua -Nin, signifiant étymologiquement Or,  a une origine historique et linguistique remontant aux langues Mande de l’Afrique de l’Ouest liées aux dialectes mandingues, Kabunga, Taranka, Kankanka et Vei Bambara.

D’autre part, mentionnons que plusieurs explorateurs noirs africains établirent des relations commerciales avec les populations autochtones des Caraïbes et de l’Amérique centrale. Ces relations furent basées sur le commerce du coton entre 1462 et 1466. Ces explorateurs africains pour la plupart originaires de la Guinée firent des aller-retour sur des Almadias, soit des navires africains de qualité et modernes construits à base de bois de papyrus.  En outre, plusieurs spécimens de cotons originaires de l’Afrique de l’Ouest, Almayzar, ont été amenés aux indiens autochtones des Caraïbes, par les explorateurs noirs africains.

En vue d’en savoir plus,  nous vous suggérons d’acheter les divers ouvrages du Dr. Ivan Van Sertima : http://www.journalofafricancivilizations.com/

N.B : La dissertation qui précède a été entièrement rédigée par Kapois Lamort et le staff administratif du site web LetaBoukman.org

Laisser un commentaire

Entrer les renseignements ci-dessous ou cliquer sur une icône pour ouvrir une session :

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueueurs aiment cette page :